Patrimoine religieux : églises, chapelles,...
Chapelle Saint-Pierre à Couthuin
La première chapelle d’Envoz a disparu. Elle avait été fondée par la famille de Mélotte à la fin du 17e siècle.
Jadis entourée de peupliers, elle avait fait l’objet d’importants travaux de restauration en 1763 grâce au doyen Philippe Baille.
En 1865, une nouvelle chapelle est construite sur les plans de Lambert Blandot (1835-1885).
Maçons, menuisiers, plafonneurs et sculpteurs locaux ont construit et décoré cette église modeste.
Composée d’une nef et d’un chœur en brique, la chapelle est entourée de son cimetière.
Le petit clocheton carré recouvert d’ardoise somme le pignon de la façade.
La chapelle d’Envoz constitue un bel exemple d’édifice religieux de style néogothique.
Au 19e siècle, les architectes s’inspirent des styles architecturaux anciens.
Blandot choisit ici le gothique, style des cathédrales françaises, qu’il transpose à la chapelle d’Envoz, édifice plus humble.
Cette influence se marque principalement sur les baies en arc brisé de la nef et du chœur et sur les nervures en pierre des baies de l’abside, décorées par un quadrilobe.
Le mobilier religieux et les vitraux répondent aussi à une cohérence stylistique. Tout a été pensé en style néogothique : le maître-autel, le confessionnal, le calvaire et le cadre architectural des personnages représentés sur les vitraux.
Jadis entourée de peupliers, elle avait fait l’objet d’importants travaux de restauration en 1763 grâce au doyen Philippe Baille.
En 1865, une nouvelle chapelle est construite sur les plans de Lambert Blandot (1835-1885).
Maçons, menuisiers, plafonneurs et sculpteurs locaux ont construit et décoré cette église modeste.
Composée d’une nef et d’un chœur en brique, la chapelle est entourée de son cimetière.
Le petit clocheton carré recouvert d’ardoise somme le pignon de la façade.
La chapelle d’Envoz constitue un bel exemple d’édifice religieux de style néogothique.
Au 19e siècle, les architectes s’inspirent des styles architecturaux anciens.
Blandot choisit ici le gothique, style des cathédrales françaises, qu’il transpose à la chapelle d’Envoz, édifice plus humble.
Cette influence se marque principalement sur les baies en arc brisé de la nef et du chœur et sur les nervures en pierre des baies de l’abside, décorées par un quadrilobe.
Le mobilier religieux et les vitraux répondent aussi à une cohérence stylistique. Tout a été pensé en style néogothique : le maître-autel, le confessionnal, le calvaire et le cadre architectural des personnages représentés sur les vitraux.
Ancien presbytère de Saint Hubert à Lavoir
En contrebas de l’église, l’ancien presbytère est édifié en 1726 comme l’indique la date sur le pignon.
La maison et ses dépendances reflètent les transformations réalisées au 19e siècle : agrandissement des baies, surélévation de l’étage du logis et construction de la grange et des étables.
En moellons de calcaire de la carrière locale, les bâtiments sont répartis autour d’une cour accessible par une rampe pavée, bordée à gauche par le logis. Isolé, un haut massif à allure de tour est daté 1743.
A droite, une grange avec une entrée charretière, comprend une remise à chariots et des étables. Un four à pain, un pigeonnier, une porcherie et une cave voûtée complètent les installations.
Jean-Clément Bocca, curé pendant la révolution française, dut se cacher des autorités. Il demanda à Pierre François Fiasse, fermier, d’acheter le presbytère et de le restituer après les événements. Fiasse se l’appropria définitivement. Il devint maire sous l’occupation française
jusqu’en 1812.
Reconstruite au début du 17e siècle, l’église est dédiée à saint Hubert, patron des chasseurs, invoqué pour la guérison de la rage et contre les pluies diluviennes et persistantes. Son architecture évoque le style roman de l’église qui l’a précédée. De taille modeste, on l’appelle parfois la chapelle de Lavoir. Elle est classée depuis 1949.
La maison et ses dépendances reflètent les transformations réalisées au 19e siècle : agrandissement des baies, surélévation de l’étage du logis et construction de la grange et des étables.
En moellons de calcaire de la carrière locale, les bâtiments sont répartis autour d’une cour accessible par une rampe pavée, bordée à gauche par le logis. Isolé, un haut massif à allure de tour est daté 1743.
A droite, une grange avec une entrée charretière, comprend une remise à chariots et des étables. Un four à pain, un pigeonnier, une porcherie et une cave voûtée complètent les installations.
Jean-Clément Bocca, curé pendant la révolution française, dut se cacher des autorités. Il demanda à Pierre François Fiasse, fermier, d’acheter le presbytère et de le restituer après les événements. Fiasse se l’appropria définitivement. Il devint maire sous l’occupation française
jusqu’en 1812.
Reconstruite au début du 17e siècle, l’église est dédiée à saint Hubert, patron des chasseurs, invoqué pour la guérison de la rage et contre les pluies diluviennes et persistantes. Son architecture évoque le style roman de l’église qui l’a précédée. De taille modeste, on l’appelle parfois la chapelle de Lavoir. Elle est classée depuis 1949.
Église de Surlemez A Couthuin
Surlemez ou Sur le mont, est un important hameau de Couthuin qui a connu une forte pression démographique au 19e siècle en raison de l’exploitation de mines de fer et de plomb.
En 1862, le conseil communal décide de construire la première église de Surlemez en raison de l’augmentation de la population villageoise qui dépassait alors 1000 habitants.
L’église, de style néo-roman, a été érigée à partir de 1866 par l’architecte Lambert Blandot (1835-1885) qui y développe un plan type : tour à l’ouest, trois nefs et un chœur au chevet plat. Les murs sont érigés en brique et la décoration est sculptée dans du calcaire. Il puise sa source d’inspiration dans l’architecture romane : décoration dépouillée, bandes lombardes, jeu d’arcatures et fenêtre en arc en plein cintre. La cérémonie de la bénédiction eut lieu le 19 octobre 1868. Seul monument commémoratif de Surlemez, le tympan de la porte d’entrée rend hommage aux héros de la 1ère guerre mondiale.
Provenant de l’ancienne église du Fond de Couthuin, la peinture sur toile qui orne aujourd’hui l’autel, a été peinte en 1714 par le peintre liégeois Englebert Fisen (1655-1733) à la demande du curé de Couthuin, Gérard Tombeur. Ce donateur y figure à côté du Christ crucifié, Marie-Madeleine et la Vierge. A proximité, l’école communale et le presbytère ont été construits à la même époque par Blandot à la demande des autorités communales.
En 1862, le conseil communal décide de construire la première église de Surlemez en raison de l’augmentation de la population villageoise qui dépassait alors 1000 habitants.
L’église, de style néo-roman, a été érigée à partir de 1866 par l’architecte Lambert Blandot (1835-1885) qui y développe un plan type : tour à l’ouest, trois nefs et un chœur au chevet plat. Les murs sont érigés en brique et la décoration est sculptée dans du calcaire. Il puise sa source d’inspiration dans l’architecture romane : décoration dépouillée, bandes lombardes, jeu d’arcatures et fenêtre en arc en plein cintre. La cérémonie de la bénédiction eut lieu le 19 octobre 1868. Seul monument commémoratif de Surlemez, le tympan de la porte d’entrée rend hommage aux héros de la 1ère guerre mondiale.
Provenant de l’ancienne église du Fond de Couthuin, la peinture sur toile qui orne aujourd’hui l’autel, a été peinte en 1714 par le peintre liégeois Englebert Fisen (1655-1733) à la demande du curé de Couthuin, Gérard Tombeur. Ce donateur y figure à côté du Christ crucifié, Marie-Madeleine et la Vierge. A proximité, l’école communale et le presbytère ont été construits à la même époque par Blandot à la demande des autorités communales.
Église Saint-Nicolas et cimetière de Waret l’Evêque
L’église paroissiale Saint-Nicolas a été construite en 1895 par l’architecte liégeois Hubert Froment, auteur de plusieurs églises d’inspiration néogothique à Bovenistier, à Lantremange et à Milmort. Il a aussi construit des maisons bourgeoises à Liège.
Installé sur un petit promontoire artificiel, à l’emplacement de l’ancienne église, le vieux cimetière de Waret-l’Evêque présente d’intéressantes sépultures des 19e et 20e siècle : stèles en petit granit, croix en fonte, sépultures des notables disposées le long de l’allée centrale et caveau du prêtre dominant les autres tombes.
Ce vieux cimetière nous rappelle combien les lieux de sépultures, durant des siècles, firent partie des cœurs des localités et de l’identité culturelle et généalogique des communautés.
Vraisemblablement d’origine beaucoup plus ancienne, ce petit cimetière contient véritablement l’ensemble du patrimoine funéraire de sa population depuis au moins quatre générations.
On ne pourra que se réjouir de découvrir une véritable carte postale de ces sociétés telles qu’elles se structurèrent au 19e siècle et perdurèrent jusqu’aux alentours de l’entre-deux -guerres.
On en tiendra pour preuve la taille de la sépulture du curé par rapport à l’ensemble de ses ouailles, typique de la ré-évangélisation de la société telle que l’Église la promeut au 19e siècle.
Installé sur un petit promontoire artificiel, à l’emplacement de l’ancienne église, le vieux cimetière de Waret-l’Evêque présente d’intéressantes sépultures des 19e et 20e siècle : stèles en petit granit, croix en fonte, sépultures des notables disposées le long de l’allée centrale et caveau du prêtre dominant les autres tombes.
Ce vieux cimetière nous rappelle combien les lieux de sépultures, durant des siècles, firent partie des cœurs des localités et de l’identité culturelle et généalogique des communautés.
Vraisemblablement d’origine beaucoup plus ancienne, ce petit cimetière contient véritablement l’ensemble du patrimoine funéraire de sa population depuis au moins quatre générations.
On ne pourra que se réjouir de découvrir une véritable carte postale de ces sociétés telles qu’elles se structurèrent au 19e siècle et perdurèrent jusqu’aux alentours de l’entre-deux -guerres.
On en tiendra pour preuve la taille de la sépulture du curé par rapport à l’ensemble de ses ouailles, typique de la ré-évangélisation de la société telle que l’Église la promeut au 19e siècle.
Église Saint-Martin à Héron
Cette église date de 1753. Parmi les éléments d’intérêts patrimoniaux de l’église, on notera qu’à l’entrée sont conservées 2 pierres tombales très anciennes, de l’époque Renaissance. L’une d’elle est celle de Jehan de Glimes et de son épouse, seigneurs de Boingt, hameau de Héron, datée de 1568.
Les stations du chemin de Croix peintes par l’artiste Rosbaels de Bouillon et placées en 1868, valent également le détour;
On pouvait également admirer dans l’église un tableau du même peintre représentant le Massacre des Innocents. Par mesure de protection, ce tableau a été retiré de l’église et est actuellement exposé au musée d’art religieux et d’art mosan de Liège.
Les stations du chemin de Croix peintes par l’artiste Rosbaels de Bouillon et placées en 1868, valent également le détour;
On pouvait également admirer dans l’église un tableau du même peintre représentant le Massacre des Innocents. Par mesure de protection, ce tableau a été retiré de l’église et est actuellement exposé au musée d’art religieux et d’art mosan de Liège.
Église de la Nativité a Couthuin
Edifiée par E. Halkin, l’Église de la Nativité de Couthuin a été réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Parmi les éléments de mobilier remarquables, on soulignera l’orgue de Couthuin, œuvre de Pierre Adam Van Dinter. Il est l’objet d’un projet de restauration rebaptisé « Projet Julius ».
Parmi les éléments de mobilier remarquables, on soulignera l’orgue de Couthuin, œuvre de Pierre Adam Van Dinter. Il est l’objet d’un projet de restauration rebaptisé « Projet Julius ».