Patrimoine agricole : fermes
Ferme de l’ancien château de Boingt à Héron
Entourée de prairies, la ferme de l’ancien château de Boingt ou appelée cense de la Fosse est une ferme en carré typique de la Hesbaye avec ses moellons et briques blanchies. Elle fut jadis la résidence des seigneurs de Boingt et le siège d’une importante cour de justice.
Seule subsiste la ferme du château de Boingt. Elle aurait été construite sur les ruines d’un château fortifié entouré de douves détruit à la fin du 16e siècle par les armées de Louis XIV.
Partiellement reconstruite après 1715 par le maître-maçonToussaint Licour et le maître- charpentier Jean Mottar, la ferme comprend une tourporche, un corps de logis, réaménagé au 19e siècle, des écuries, des étables et une imposante grange. Ces bâtiments sont disposés autour d’une vaste cour pavée.
En face de la ferme, la chapelle des trois Saintes Soeurs, entourée par deux châtaigniers, a été construite par Monsieur Ravignat.
Elle a été bénie en 1928 par le curé Georis.
D’origine française, Bertille, Geneviève et Euthropie se sont illustrées au Moyen Age, pour leur foi. Témoins de la piété populaire, elles ont été invoquées pour la guérison de la jaunisse, l’hépatite et les affections cutanées.
Seule subsiste la ferme du château de Boingt. Elle aurait été construite sur les ruines d’un château fortifié entouré de douves détruit à la fin du 16e siècle par les armées de Louis XIV.
Partiellement reconstruite après 1715 par le maître-maçonToussaint Licour et le maître- charpentier Jean Mottar, la ferme comprend une tourporche, un corps de logis, réaménagé au 19e siècle, des écuries, des étables et une imposante grange. Ces bâtiments sont disposés autour d’une vaste cour pavée.
En face de la ferme, la chapelle des trois Saintes Soeurs, entourée par deux châtaigniers, a été construite par Monsieur Ravignat.
Elle a été bénie en 1928 par le curé Georis.
D’origine française, Bertille, Geneviève et Euthropie se sont illustrées au Moyen Age, pour leur foi. Témoins de la piété populaire, elles ont été invoquées pour la guérison de la jaunisse, l’hépatite et les affections cutanées.
Ferme d’en Haut à Lavoir
La ferme d’en Haut comprend une imposante grange en large datée du 18e siècle qui surplombe l’ensemble.
Elle comprend toujours une intéressante charpente.
La ferme appartenait aux seigneurs de Lavoir qui résidaient dans la ferme ci-devant seigneuriale en contrebas.
La ferme d’en Haut ou la ferme du dessus a appartenu au 17e siècle à Florent-Eugène de Haneffe, capitaine de cuirassier impérial dans l’armée autrichienne. Une dalle aux armes Haneffe- Blocquerie datée de 1634 figure sur la façade de l’annexe du corps de logis.
Au 18e siècle, elle appartient à la famille de Horion.
En 1772, Jean-Ernest-Philibert de Horion se réserve le droit d’occuper le corps de logis et l’écurie et réserve à son censier, Herman Charlier, la culture des terres et les dépendances.
Essentiellement en moellons de calcaire, cette ferme en quadrilatère a été construite et aménagée à différentes reprises du 17e au 19e siècle. Le corps de logis, les étables et la grange s’organisent autour d’une cour pavée au centre de laquelle se trouvait un fumier, transformé en jardin ornemental.
Monsieur et Madame Marc Breuls de Tiecken ont acheté la ferme en 1998. Ils y ont amélioré le corps de logis, transformé une partie des étables en écurie et aménagé 2 gîtes.
Elle comprend toujours une intéressante charpente.
La ferme appartenait aux seigneurs de Lavoir qui résidaient dans la ferme ci-devant seigneuriale en contrebas.
La ferme d’en Haut ou la ferme du dessus a appartenu au 17e siècle à Florent-Eugène de Haneffe, capitaine de cuirassier impérial dans l’armée autrichienne. Une dalle aux armes Haneffe- Blocquerie datée de 1634 figure sur la façade de l’annexe du corps de logis.
Au 18e siècle, elle appartient à la famille de Horion.
En 1772, Jean-Ernest-Philibert de Horion se réserve le droit d’occuper le corps de logis et l’écurie et réserve à son censier, Herman Charlier, la culture des terres et les dépendances.
Essentiellement en moellons de calcaire, cette ferme en quadrilatère a été construite et aménagée à différentes reprises du 17e au 19e siècle. Le corps de logis, les étables et la grange s’organisent autour d’une cour pavée au centre de laquelle se trouvait un fumier, transformé en jardin ornemental.
Monsieur et Madame Marc Breuls de Tiecken ont acheté la ferme en 1998. Ils y ont amélioré le corps de logis, transformé une partie des étables en écurie et aménagé 2 gîtes.
Ferme du Blocus à Marsinne
Le hameau de Marsinne à Couthuin est marqué presque uniquement par trois grosses fermes très proches l’une de l’autre : la ferme de Carmont, la ferme du château et la ferme du Blocus.
La ferme du Blocus est composée d’une imposante grange avec une entrée dans le pignon et une autre dans le mur qui borde la cour. Un corps de logis évoque l’ancien donjon, encore partiellement ceint de douves. Des étables dont les ouvertures sont décorées de figures humaines et de cordons courbes saillant taillés à même le calcaire datent du 16e siècle.
L’appellation de Blocus signalée dès 1332, dérive de l’allemand Blockhaus qui signifie maison faite de rondins.
En 1106, Marsinne était une terre indépendante exempte de toutes redevances. En 1273, Marsinne devient un fief.
Au 14e et 15e siècle, il se compose d’une forteresse, d’un château et d’une exploitation de terre plastique dénommée La derlière.
La seigneurie du Blocus est acquise en 1470 par Jean Abrion, riche propriétaire terrien et grand marchand à Liège et à Huy.
Au 16e siècle, le Blocus perd son rôle de fortin et devient une ferme. Le donjon primitif abrite la résidence du fermier et la grange et de nouvelles étables sont construites.
Les ouvertures de la grange et des étables du 16e siècle sont décorées de remarquables moulures en pierre ; les portes formant un arc en anse de panier sont caractéristiques de la
Renaissance mosane. Les moulures en pierre sont ornées d’admirables petites têtes humaines aux traits variés et stylisés.
La ferme du Blocus est composée d’une imposante grange avec une entrée dans le pignon et une autre dans le mur qui borde la cour. Un corps de logis évoque l’ancien donjon, encore partiellement ceint de douves. Des étables dont les ouvertures sont décorées de figures humaines et de cordons courbes saillant taillés à même le calcaire datent du 16e siècle.
L’appellation de Blocus signalée dès 1332, dérive de l’allemand Blockhaus qui signifie maison faite de rondins.
En 1106, Marsinne était une terre indépendante exempte de toutes redevances. En 1273, Marsinne devient un fief.
Au 14e et 15e siècle, il se compose d’une forteresse, d’un château et d’une exploitation de terre plastique dénommée La derlière.
La seigneurie du Blocus est acquise en 1470 par Jean Abrion, riche propriétaire terrien et grand marchand à Liège et à Huy.
Au 16e siècle, le Blocus perd son rôle de fortin et devient une ferme. Le donjon primitif abrite la résidence du fermier et la grange et de nouvelles étables sont construites.
Les ouvertures de la grange et des étables du 16e siècle sont décorées de remarquables moulures en pierre ; les portes formant un arc en anse de panier sont caractéristiques de la
Renaissance mosane. Les moulures en pierre sont ornées d’admirables petites têtes humaines aux traits variés et stylisés.
Ferme du Ver a Lavoir
Isolée au milieu de champs, cette ancienne exploitation agricole en quadrilatère, bâtie aux XVIIe et XVIIIe siècles, a été récemment restaurée. Accès dans la partie nord par un portail jointif à l’aile abritant les étables et les porcheries. Corps de logis principal en briques et calcaire sous bâtière d’ardoises à croupettes et coyaux à l’est, prolongé par les écuries (dont subsistent au rez-de-chaussée de très belles voûtes en briques sur colonnes calcaires carrées), totalement réaménagées en seconde habitation. Très belle grange en long à maçonnerie de briques sur soubassement de moellons et dont la bâtière à croupettes et coyaux a été en partie refaite en 1982. Aile nord en moellons de calcaire, percée d’un portail sans doute plus tardif.